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Activités d'IBM
IBM concevait et fabriquait des ordinateurs centraux (mainframe) pour les vendre ou les louer à ses clients. Il a commencé par des calculateurs électromécaniques par exemple l'IBM Mark I en 1944 puis des mainframe de 2ieme génération (à transistors) comme l'IBM 1401IBM (1959), l'IBM 360 (1965). Puis il est passé aux mini-ordinateur (AS400 en 1988)
Mais entre-temps, en 1981, IBM lance le PC bientôt suivi du PC XT (1983) puis du PC AT (1984).
A l'image du Macintosh qui est un succès, IBM décide de fermer à son tour le standard PC en lançant en 1987 le PS/2 : nouveau BIOS incompatible, bus assujetti à des droits d'usage, apparence déposée, OS/2 non finalisé : bref, cette décision se révèlera la plus catastrophique jamais prise par IBM, qui abandonne ainsi la continuité du standard PC aux compatible PC. La page où IBM menait la danse avec 21 % du marché de l'ordinateur personnel est désormais tournée.
Les mini-ordinateurs
L'AS/400 qui lui sera un succès (plus de 600 000 mille exemplaires mis en service) est une architecture composée d'éléments matériels (l’AS400) et logiciels (l’OS/400), comportant notamment une base de données et de nombreuses fonctions. Il sera renommé eServer iSeries en 2000 puis System i5 en 2004 avec l'arrivée des modèles pourvus de processeurs POWER5. Qu'il s'agisse d'AS/400, de iSeries ou de System i5, l'ensemble des serveurs de cette famille a été nommé System i. Les serveurs System i intéressent principalement les PME et les sites régionalisés des grands groupes. En avril 2008, IBM a totalement fusionné les gammes System i et System p (famille de serveur et de poste de travail fondés sur une architecture RISC fonctionnant sur UNIX) pour donner naissance aux IBM Power Systems.


Mini-ordinateur IBM AS400, photo : under the Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license
1991 à 2016
En 1991, IBM vend Lexmark (sa division imprimante) et fonde IBM Global Services.
En 1993, IBM enregistre la plus grosse perte de son histoire et vend une bonne partie de son patrimoine immobilier et des milliers de produits sont abandonnés ou revendus. Le développement du système d’exploitation OS/2, concurrent de Windows, est arrêté. C'est à ce moment qu'IBM se lance dans les activités de services mais conserve ses laboratoires de recherche.
Dans les années 2000, IBM poursuit son développement vers les services et son désengagement des lignes de produit technologiques. De plus, IBM s'engage de plus en plus fortement sur Linux. Le fait de ne plus développer de système « propriétaire » non seulement diminue les coûts, mais entend marquer la nouvelle politique d'ouverture.
En 2002, IBM revend son activité "disques durs" à Hitachi.
Le 8 décembre 2004, IBM revend sa branche PC au chinois Lenovo qui devient ainsi le troisième constructeur d’ordinateurs individuels au monde (après Dell et Hewlett-Packard). Egalement en 2004, IBM ouvre les spécifications de l’architecture PowerPC
Fin mai 2005, IBM perd le marché des ordinateurs Apple (qui était équipés de PowerPC) : à partir de 2006, ceux-ci seront équipés de processeurs Intel.
En 2011, IBM dévoile son programme d’intelligence artificielle
En 2014, IBM vend ses usines de production de PowerPC à GlobalFoundries. IBM abandonne ainsi complètement le monde des ordinateurs personnels pour se focaliser sur les serveurs et les supercalculateurs liés aux recherches sur l'intelligence artificielle (I.A.).
Le 28 septembre 2016 Google, Facebook, IBM, Microsoft et Amazon officialisent dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte »