Plan IPT
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Politique pour l'édition de logiciels
Les 700 logiciels du plan IPT ne sont pas négligeables mais restent insuffisants, d'une part, parce qu'ils ne couvrent pas toutes les disciplines avec la même densité et, d'autre part, certains ne sont pas très performants. Aussi était prévue une politique de création, d’édition et de diffusion comprenant :
  • l’aide à la conception de logiciels pédagogiques par les enseignants, la réalisation étant confiée à des informaticiens (via le CNDP) ;
  • une aide à l’édition des logiciels en favorisant la constitution de sociétés de taille mondiale dans ce domaine ;
  • l’ouverture de compétitions régulières en matière de production de logiciels.
Les logiciels qui furent retenus à la suite d’un appel d’offres auprès des auteurs, producteurs, éditeurs de logiciels et d’un examen par une commission d’experts, se répartissaient en trois catégories : les logiciels pédagogiques pour les différentes disciplines, les logiciels professionnels (traitement de texte, tableur, gestionnaire de fichiers, base de données, système-expert, etc.) et de logiciels « récréatifs ».
De cette politique originale, associant les enseignants et leurs besoins réels, sont issus un certain nombre de logiciels de qualité,
Licence mixte
La procédure dite de « licence mixte », mise en œuvre en 1987 (note de service n°87-308 du 5 octobre 1987, BO n° 35 du 8 octobre 1987), repose sur l'acquisition par la direction des Lycées et Collèges du droit d'usage pour une période illimitée de certains logiciels sélectionnés au préalable pour leurs qualités pédagogiques et techniques. Les logiciels objets de ces marchés sont uniquement destinés à une utilisation pédagogique. Les établissements scolaires, les établissements de formation initiale et continue des enseignants, les services d'information et d'orientation relevant de la direction des Lycées et Collèges, peuvent par la suite commander ces produits directement auprès des éditeurs, pendant une période de deux années, en s'acquittant d'une somme légèrement supérieure au coût de reproduction des disquettes, de duplication de la documentation et des frais de distribution. Le contrat d'acquisition du droit d'usage prend en considération l'évolution possible des produits durant ces deux années ainsi que leur maintenance.
Les produits ainsi acquis doivent être inscrits par le gestionnaire, dés leur entrée, à l'inventaire général conformément aux dispositions de l'instruction comptable du 8 septembre 1983.
En 1987, 21 logiciels ont été retenus en licence mixte. Il y aura 45000 produits acheté par les établissements scolaires dès la première année (la possibilité d'achat court sur deux ans). En tête du palmarès : Turbo-Pascal, suivi de Multiplan et Word. Les logiciels pour le nanoréseau se vendent de 1400 à 2500 exemplaires par titre. Une véritable politique d'achat s'instaure ...
En 1988, 32 logiciels ont été retenus en licence mixte dont 19 logiciels pédagogiques disciplinaires ou transdisciplinaires fonctionnant sur le Nanoréseau ou sur PC (quelques-uns sur les deux). 9 sur PC s'adressent à une formation professionnelle spécialisée et 4 logiciels également pour PC sont des outils professionnels intégrés (FrameWork, Open Access Juniors, Open Access II et Works).
En 1989, 68 logiciels dont seulement 9 logiciels Naoréseau et 2 CD-ROM ont été retenus.
Par la suite, des logiciels éducatifs ou professionnels pour PC fonctionnant sous DOS puis sur Windows ont été retenus en licence mixte permettant aux établissement scolaires, possédant quelques PC, de les acquérir à moindre coût. Ce sera aussi une incitation à s'équiper de PC.
Concours de scénarios
Pour enrichir le pannel de logiciels, un concours de scénarios a été proposé aux enseignants en 1987 et 1988.
En 1987, sur les 365 scénarios qui ont été déposés, seuls 34 ont été primés. D'après une enquête menée par la direction des lycées et collèges, sur les 34 lauréats primés, 11 d'entre eux auraient signé des contrats avec des éditeurs, 4 feraient l'objet de promesse de contrats et 5 de contrats conditionnels.
En 1988, seulement 165 scénarios ont été proposés, soit moins de la moitié de l'année précédente. Certes, le délai imparti aux enseignants était aussi réduit de moitié (2 mois et demi contre 5 l'année précédente) mais la source de cette désafectation est peut-être aussi dûe au succès mitigé de la première vague.