Plan IPT
Mémoire optique > Le VidéodisqueVidéodisque
Le Vidéodisque ou Videodisc désigne différents types de disques qui contiennent des signaux vidéo, et éventuellement audio, au format analogique ou numérique. Parmi les types de vidéodisques, on compte par exemple : le Laservision, le CD-Vidéo (CDV), le DVD-Vidéo, le Vidéo CD (VCD).
Le Vidéodisque ou Videodisc désigne différents types de disques qui contiennent des signaux vidéo, et éventuellement audio, au format analogique ou numérique. Parmi les types de vidéodisques, on compte par exemple : le Laservision, le CD-Vidéo (CDV), le DVD-Vidéo, le Vidéo CD (VCD).
Laservision
Le Laservision est le premier système de disque vidéo, commercialisé pour la première fois par Philips et MCA en 1972. La disponibilité du Laservision dans le commerce date de 1978, à peu près en même temps que le magnétoscope. Les disques font 30 cm de diamètre.
Le Laservision est le premier système de disque vidéo, commercialisé pour la première fois par Philips et MCA en 1972. La disponibilité du Laservision dans le commerce date de 1978, à peu près en même temps que le magnétoscope. Les disques font 30 cm de diamètre.
 |
Le CD Audio
Philips s’est ensuite associé à Sony pour développer un nouveau type de disque, le disque compact ou CD. Introduit en 1982 au Japon (1983 aux États-Unis et en Europe), le CD mesure environ 12 cm de diamètre et est recto-verso. Le format a été initialement conçu pour stocker le son numérisé et s’est avéré être un succès dans l’industrie de la musique.
Philips s’est ensuite associé à Sony pour développer un nouveau type de disque, le disque compact ou CD. Introduit en 1982 au Japon (1983 aux États-Unis et en Europe), le CD mesure environ 12 cm de diamètre et est recto-verso. Le format a été initialement conçu pour stocker le son numérisé et s’est avéré être un succès dans l’industrie de la musique.
CD-Vidéo
Dans les années 1980, le format du Laservision est amélioré et devient le Compact Disc Video (CD-Vidéo ou CDV). Le son du CD-Vidéo passe en numérique 44,1 kHz 16 bits, comme le CD audio. Il existe en trois tailles : trente, vingt ou douze centimètres. À la fin des années1980, le CD-Vidéo est renommé Laserdisc. Le Laserdisc a pendant longtemps été reconnu comme le support de choix pour la diffusion de films avec une qualité d'image et de son pour cinéphiles. Ce support est de meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS (vidéo analogique) mais contrairement à cette dernière, le LaserDisc ne permet pas l'enregistrement et le prix des lecteurs est élevé. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et peut offrir la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. L'accès à ces chapitres se fait de manière quasi instantanée, à la manière des CD audio. Le support permet également de varier la vitesse de lecture sans perdre en qualité ou en fluidité, contrairement à la VHS. Cependant, sa faible capacité de stockage nécessitait, suivant les modèles (auto-reverse ou non), de le retourner au milieu du film, et son encombrement important, ne lui ont pas permis de connaître un succès massif. C’est seulement en Asie (Hong Kong, Malaisie et Singapour), dans les années 1990, que le Laserdisc s’est véritablement diffusé dans les foyers. De plus, Il existait deux types de format d'encodage télé pour les laserdiscs : Le PAL était destiné au marché européen et le NTSC au Japon et aux États-Unis. Le Laserdisc sera supplanté par le DVD vidéo à partir de 1995 et finalement abandonné en 1998.
Dans les années 1980, le format du Laservision est amélioré et devient le Compact Disc Video (CD-Vidéo ou CDV). Le son du CD-Vidéo passe en numérique 44,1 kHz 16 bits, comme le CD audio. Il existe en trois tailles : trente, vingt ou douze centimètres. À la fin des années1980, le CD-Vidéo est renommé Laserdisc. Le Laserdisc a pendant longtemps été reconnu comme le support de choix pour la diffusion de films avec une qualité d'image et de son pour cinéphiles. Ce support est de meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS (vidéo analogique) mais contrairement à cette dernière, le LaserDisc ne permet pas l'enregistrement et le prix des lecteurs est élevé. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et peut offrir la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. L'accès à ces chapitres se fait de manière quasi instantanée, à la manière des CD audio. Le support permet également de varier la vitesse de lecture sans perdre en qualité ou en fluidité, contrairement à la VHS. Cependant, sa faible capacité de stockage nécessitait, suivant les modèles (auto-reverse ou non), de le retourner au milieu du film, et son encombrement important, ne lui ont pas permis de connaître un succès massif. C’est seulement en Asie (Hong Kong, Malaisie et Singapour), dans les années 1990, que le Laserdisc s’est véritablement diffusé dans les foyers. De plus, Il existait deux types de format d'encodage télé pour les laserdiscs : Le PAL était destiné au marché européen et le NTSC au Japon et aux États-Unis. Le Laserdisc sera supplanté par le DVD vidéo à partir de 1995 et finalement abandonné en 1998.
 |
Vidéodisque à l'école
200 lecteurs de Vidéodisque ont été distribués en dotation en 1986 pour atteindre à peine 450 au total en juin 1988. Il est probable que si le vidéodisque n'a pas pris l'ampleur que l'on escomptait, c'est probablement que les utilisateurs n'ont pas trouvé les produits qu'ils attendaient. En effet, sur 25 titres utilisables pour l'enseignement, une petite dizaine était réellement intéressants. Pourtant la qualité de l'image était très bonne et on pouvait accéder à chaque partie par un menu. L'utilisation la plus simple était de relier le lecteur de vidéodisque à un poste de télévision et donc dans une salle dédiée, ce qui convient bien au visionnement d'un film que l'on pouvait facilement arrêter pour échanger avec les élèves, revenir en arrière et repasser au ralenti. Mais ce dispositif, trop lourd, difficilement transportable dans une classe sur un chariot, convenait moins bien à l'utilisation pontuelle pour l'introduction d'une notion en cours avec quelques exemples pour revenir ensuite au cours classique, sauf si la classe est spécialement équipée. Cependant, on pouvait aussi commander le videodisque par ordinateur avec un logiciel spécifique, dispositif désigné sous le nom de Videodisque Interactif.
Mais les constructeurs eux-même n'ont pas encouragé l'Education Nationale à poursuivre l'opération, sans doute d'autres techniques moins couteuses allaient bientôt émerger.
200 lecteurs de Vidéodisque ont été distribués en dotation en 1986 pour atteindre à peine 450 au total en juin 1988. Il est probable que si le vidéodisque n'a pas pris l'ampleur que l'on escomptait, c'est probablement que les utilisateurs n'ont pas trouvé les produits qu'ils attendaient. En effet, sur 25 titres utilisables pour l'enseignement, une petite dizaine était réellement intéressants. Pourtant la qualité de l'image était très bonne et on pouvait accéder à chaque partie par un menu. L'utilisation la plus simple était de relier le lecteur de vidéodisque à un poste de télévision et donc dans une salle dédiée, ce qui convient bien au visionnement d'un film que l'on pouvait facilement arrêter pour échanger avec les élèves, revenir en arrière et repasser au ralenti. Mais ce dispositif, trop lourd, difficilement transportable dans une classe sur un chariot, convenait moins bien à l'utilisation pontuelle pour l'introduction d'une notion en cours avec quelques exemples pour revenir ensuite au cours classique, sauf si la classe est spécialement équipée. Cependant, on pouvait aussi commander le videodisque par ordinateur avec un logiciel spécifique, dispositif désigné sous le nom de Videodisque Interactif.
Mais les constructeurs eux-même n'ont pas encouragé l'Education Nationale à poursuivre l'opération, sans doute d'autres techniques moins couteuses allaient bientôt émerger.
Vidéo CD
Le Vidéo CD (VCD), un autre type de vidéodisque inventé en 1993, restera peu usité en Europe et aux États-Unis. Toutefois, Phillips a sorti des platines de salon appelées lecteurs CD-I (CD-Interactive) pour son format Video-CD.
Le Vidéo CD (VCD), un autre type de vidéodisque inventé en 1993, restera peu usité en Europe et aux États-Unis. Toutefois, Phillips a sorti des platines de salon appelées lecteurs CD-I (CD-Interactive) pour son format Video-CD.