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Quelques dates

L'informatique familiale

1984 
 
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L'informatique familiale
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Amstrad CPC 464
En 1984 sort l'Amstrad CPC 464, comprenant 64 ko de mémoire vive, vendu avec un écran monochrome (vert) ou un écran couleur et, chose inhabituelle à l'époque, un lecteur de cassette intégré. La machine est équipée d'un Motorola CRTC 6845 (ou clones) et d'une puce spécifique à Amstrad. Le CPC ne possède pas de mode texte en tant que tel mais dessinait les caractères pixel par pixel dans chaque mode graphique. L’Amstrad CPC 464 connaît dès sa sortie un immense succès, surtout en France.


Photo : Rama & Musée Bolo — Travail personnel, CC BY-SA 2.0 fr, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=36638819

Cet ordinateur a été conçu pour une utilisation familiale avec un prix abordable et des atouts par rapport aux ordinateurs de l'époque : lecteur de cassette intégré, une seule fiche secteur nécessaire, écran et unité centrale s'alimentant directement sans adaptateur encombrant et deux fiches seulement pour relier les deux éléments entre eux, mise en fonction immédiate. L'Amstrad CPC 464 sorti en septembre 1984 en France a connu, dès sa sortie, un immense succès : il s'en vendait 20 000 par mois pour un total d'un million d'exemplaires. Beaucoup d'ordinateurs conçus entre 1980 et 1984 n'ont pas survécu à cette concurrence. Son succès fut accompagné par la création de plus d'une dizaine de magazines spécialisés comme Amstrad Magazine
TO7-70
Le TO7/70 sort en même temps que le Thomson MO5, en juin 1984. Le TO7/70 est alors présenté comme une machine à vocation semi-professionnelle, alors que le MO5 est une machine plus modeste à vocation éducative. Les deux machines seront intégrées aux nanoréseaux du plan « Informatique pour tous ».

TO7-70, photo personnelleMO5 avec clavier mécanique, photo personnelle

Le TO7/70 corrige quelques « erreurs de jeunesse » du TO7 : la trappe permettant d'insérer une cartouche Mémo7 est équipée d'un verrou prévenant toute éjection en plein travail (comme cela arrivait avec le TO7) ; le clavier n'est plus sensitif, mais en gomme ou mécanique ; le nombre de couleurs affichables passe de 8 à 16 ; la capacité mémoire totale (sans extension) passe de 30 à 70 Ko.
L'interface utilisateur se fonde toujours sur le BASIC 1.0 (Microsoft) inclus dans une cartouche Mémo7 séparée, et le crayon optique (un périphérique de pointage à l'écran) est proposé en standard dans la configuration.

Le MO5 se présente sous la forme d'un élégant boîtier noir aux lignes épurées, intégrant (au début) un clavier en gomme. Le CPU est un Motorola 6809 cadencé à 1 MHz. La résolution graphique est de 320 x 200 pixels en 16 couleurs (avec contrainte : les pixels ne peuvent pas être adressés individuellement). Côté son, le MO5 ne dispose que d'une seule voix, sur 3 octaves et demie. Mais le MO5 est pourvu d'un excellent Basic en ROM signé Microsoft avec une très bonne documentation. Celui-ci propose un bon nombre de fonctions graphiques, gère des caractères redéfinissables et le crayon optique.
En 1986, sortira avec un CPU Motorola 6809E, le MO5 NR destinée au Nanoréseau et le MO5E qui est une version améliorée du classique MO5 avec lequel il est entièrement compatible et destinée à l'export (notamment en Allemagne).
Alice 32
Une évolution d'Alice a été proposée en 1984 dans un boitier quasiment identique, Baptisé Alice 32, en référence à la quantité de mémoire installée, il faut cependant comprendre mémoire vive et morte additionnée, soit 16 Ko de ROM et 16 Ko de RAM. Outre la mémoire, la fréquence du processeur est légèrement plus élevée, l’affichage est plus performant et l’utilisateur dispose d’une possibilité de programmation en assembleur.
En 1985, un dernier essai est réalisé, Alice 90, cette fois facilement reconnaissable grâce à un design bien particulier.
EXL 100
L'EXL 100 est le premier micro-ordinateur de la société Exelvision. L'appareil, commercialisé en 1984, sera présenté par la presse française comme un micro-ordinateur familial performant et plutôt novateur pour l'époque. Il est construit autour de quatre puces de Texas Instruments : un microprocesseur TMS 7020, un microcontrôleur d'Entrées/Sorties TMS 7041, un synthétiseur de son TMS 5020 et un processeur vidéo TMS 3556 supportant un affichage de 320 x 250 pixels en 8 couleurs. Le clavier est séparé de l'unité centrale et communique avec celle-ci par liaison infrarouge comme les manettes de jeux fournies en standard. C'est innovant mais pas exempt de défaut, en effet, il faut que le clavier et les manettes ne soient pas trop éloignés du boîtier infrarouge intégré à l'unité centrale et surtout dirigé vers celui-ci.


La mémoire vive est de 32 ko (dont 30 ko utilisés par le processeur vidéo), extensible par carte RAM jusqu'à 300 Ko (en option). Le langage Basic (appelé ExelBasic) est fourni sur cartouche amovible que l'on insère dans un slot de la machine. L'alimentation est intégrée dans l'unité centrale. On pouvait acquérir les périphériques suivants : lecteur de disquette, lecteur de cassette, crayon optique, modem, imprimante.

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