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Mémoire optique Videodisque I

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Videodisque interactif En couplant le vidéodisque avec un micro-ordinateur, muni d’un programme approprié, on obtient un système interactif offrant des possibilités quasiment illimitées pour l’enseignement en général et aussi pour l'enseignement individualisé. Le vidéodisque « Laservision » est déjà utilisé par l'Education Nationale dans diverses disciplines (Histoire, Géographie, Littérature, Maths, Art ...). L'utilisation en classe de séquences est possible avec une salle dédiée dans laquelle l'enseignant dispose d'un tableau, d'un téléviseur de grande dimension, d'un ordinateur couplé à un lecteur de vidéodisque (connecté au poste de télévision) permettant l'accès direct aux images désirées. Le videodisque est une banque de données-images munie de deux pistes-sons qui permet de stocker 54 000 images par face. Sa technologie, identique à celle du disque compact (audio) grand public permet l'appel fréquent et rapide des images, l'arrêt sur image quasiinstantané, le ralenti, l'accéléré, le déroulement image par image. L'utilisateur peut accéder directement à n'importe quelle image ou séquence animée, quelle que soit sa position sur le disque : soit par ordinateur (ou télécommande) si le vidéolecteur est interactif ; soit par télécommande uniquement pour les vidéolecteurs non interactifs. Si l'utilisation d'un videolecteur interactif parait intéressant, son coût était trois fois plus élevé qu'un simple lecteur. Exemples d'utilisation Utilisation en géographie Ci-dessous un extrait d'un article "Les nouveaux outils dans l'enseignement de la géographie" de Jacques MAUDUY, professeur agrégé de géographie à l'Ecole Normale d'Avignon, paru dans la revue Géographie de Lyon en 1988. Le vidéolecteur piloté par ordinateur Il apporte des solutions évidentes. Crédits, coûts, blocages psychiques sont évoqués pour expliquer la timidité des enseignants face à des technologies qui sont de moins en moins nouvelles. Il convient d'y ajouter l'absence de vidéodisques et de logiciels de pilotage destiné à l'enseignement. En effet, les vidéodisques existants sont souvent de très bonne qualité et la preuve est faite que certains peuvent s'intégrer à l'enseignement (par exemple "Basilic", "Châteaux de la Loire"). Mais il faut posséder une collection bien coûteuse et investir beaucoup en temps, pour réaliser quelques séquences performantes. Ce sont ces constatations qui expliquent l'intérêt pour des vidéodisques destinés à l'enseignement, conformes aux programmes et ciblés par niveaux. Il s'agit là d'un travail de scénariste, de concepteur, programmeur informatique, et surtout de pédagogue et didacticien. Quelles images ? Quelles séquences ? Quels concepts et notions géographiques ? Quelle lecture et quels usages des images ? Le vidéolecteur mieux qu'un projecteur et un magnétoscope Pour la géographie, les scénarii sont conçus dans une optique pédagogique pour être pilotés par ordinateur. Bien évidemment, un usage simple du vidéodisque restera possible : en effet toutes les images (54000 avec la technologie choisie) peuvent se projeter en utilisant la télécommande. Ce qui permet en donnant son numéro, d'accéder en moins de sept secondes à n'importe quelle image du disque. Une utilisation aussi sommaire permet de projeter successivement et sans interruption des images fixes (diapositives) comme des séquences animées. L'enseignant dispose à la fois d'un projecteur de diapositives et d'un magnétoscope dont l'arrêt sur image serait parfait et illimité dans le temps. Avec cette seule télécommande, l'usager projette en accéléré, au ralenti, image par image, réalise une boucle de séquence qui se répète indéfiniment, ôte le son, revient en arrière, et ce sur un écran de télévision avec une qualité d'image supérieure à toutes les formes de projection évoquées dans le titre. Mais toutes ces fonctions sont programmables car le vidéolecteur est très facilement piloté par un ordinateur ordinaire (TO7, MO5, PC...). Ce pilotage est "transparent" pour l'usager, ainsi aucune notion d'informatique n'est-elle nécessaire. La configuration matérielle requise Le dispositif comprend le vidéolecteur et l'écran de télévision, ce qui permet l'utilisation simple en projection par télécommande, et l'ensemble de pilotage, un ordinateur avec son unité centrale, son clavier, son moniteur, l'imprimante et éventuellement une souris et un incrusteur. Avec la configuration complète, que nous appellerons "borne interactive", l'enseignant peut demander à tous ses élèves de consulter tel élément du vidéodisque, de réaliser tel exercice dans la salle informatique ou C.D.I, avant ou après le cours, pour préparer le cours ou pour l'approfondir. L'ordinateur projette les images, interroge l'élève ou le groupe d'élèves, mémorise les réponses, la durée du travail, imprime les travaux demandés. Ultérieurement l'enseignant peut examiner les travaux des élèves, mémorisés sur disquettes, pour contrôler ou pour en découvrir les points faibles. C'est d'un véritable répétiteur qu'il s'agit. Le système PERO-« Arbitrer le Handball » Extrait de l'article paru dans la revue EP.S n°231 Septembre-Octobre 1991 C'est une application de la technologie du vidéodisque au domaine de l'EPS, c'est-à-dire plus précisément à l'apprentissage des règles de handball et à la formation des arbitres. Le système associe les capacités de traitement d'un micro-ordinateur à la présentation de séquences de jeu filmées et gravées sur vidéodisque. L'utilisateur, en situation d'arbitre, observe le jeu sur un écran TV. Dès qu'il voit une faute, il appuie sur une touche du clavier pour « siffler ». Le logiciel informatique se charge alors de l'interroger pour cerner son intervention :<:Para> a-t-il sifflé au bon moment ? pourquoi est-il intervenu ? quelles sanctions va-t-il prendre ? quels gestes va-t-il faire ? 115 séquences de jeu peuvent s'enchaîner de façon aléatoire, tout en respectant la logique d'un match. Le système PERO-« Arbitrer le Handball » a été le fruit d'un travail de cinq ans mené grâce à la collaboration de toute une équipe comprenant : les deux concepteurs : J . Petit, J . Roméo (L.P. Etoile Gardanne) ; le SUAV (Service Universitaire Audiovisuel d'Aix-en-Provence) ; P. Baccheretti, arbitre fédéral (Président de la Commission Régionale d'Arbitrage - Provence) ; - M. Cicut (responsable de la section Sport-Etudes du Lycée Saint-Exupéry de Marseille et ses élèves) ; La Préfecture de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (SGAR). Arbitrer le Handball étaitt diffusé par l'Association DEFI 3 I.

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